Les bouches écarlates de désir
alors que le ciel est noir et lourd
Les visages luisants de bonheur
alors que la crasse colle aux corps,
accroupissent les collines hoquetantes.
Le temps passe et meurt dans les interfaces
où Je est un autre.
Cette tendresse que seules elles apprennent
émeut et donne goût à tout.
Les natures désinvoltes, petits monuments d’âme,
dévorent des jours insipides.
C’est ainsi que se vivent les vies orgueilleuses
aux yeux clôts et peureux
Dans ce vieux monde pour lequel
les hommes n’auront pas été assez simples
ni silencieux.