Poésie
II.
Le ciel a vieilli.
Il engloutit des sanglots devant ce visage pastoral
qui célèbre l’éclat de l’aubépine fanée,
du rêve bâti d’ombres et de nuits.
Il n’a plus de sol sur lequel se poser
pour renaître.
Il n’a plus de rivières sur lesquelles miroiter
pour être.
La maison devant le monde semble y trouver
une promesse absurde qui désarme
le vent qui hurle.
Tout se mêle et présage à la fois,
cette érosion qui n’en finit pas
et le netteté poignante des désespoirs évités.