Poésie
III.
L’effarement conquiert les corps
alors que les lumières artificielles s’éteignent.
Place à l’implacable pédagogue.
Une pandémie de regards hagards se croisent aux fenêtres
hantées de mains tendues et confinées.
La peur oppresse les gorges et ploie la concupiscence.
Les souvenirs sont alors bercés par la nostalgie
tandis que les habitués de la sagesse s’exercent
au culte de la simplicité.
On dirait
que le décor est tombé
que les galimatias manœuvrent
pendant que le ciel et la terre
se retrouvent maladroitement enlacés
comme après une mauvaise absence.